mercredi 13 janvier 2016

Jeudi 7 janvier 2016 – Retour à Lima

Pucallpa est une adorable ville moche. De mon point de vue, ça ne ressemble à rien, sinon à un bidonville auquel on a tenté de donné bonne figure. J’ai pourtant un gros coup de cœur pour ce n’importe quoi, pour l’activité fébrile et joyeuse qui y règne, pour l’abondance incroyable de services dont on peut bénéficier ici, des jus de fruits ou de canne à sucre servis dans la rue, au cireur de chaussure, couturier, ressemeleur, loueur de téléphone (on peut louer un téléphone pour un coup de fil unitaire), manucure, coiffeur,... tout ça sur le trottoir ou dans des boutiques aux touches à touche qui permettent d’avoir tout ce dont on peut rêver dans une seule rue alors qu’il faudrait sans doute passer deux jours à traverser Paris dans tous les sens pour avoir l’équivalent. Mais aurait-on l’équivalent ? Où trouvera-t-on des cireurs de chaussures ou des cigarettes en vente à l’unité dans Paris ?

Pucallpa apparaîtra certainement comme une ville pauvre aux yeux d’un Occidental. Elle fonctionne pourtant de façon plus optimale et offre une diversité d’emplois incroyablement plus vaste qu’une ville prétendument « moderne ». On n’y trouve pratiquement pas de mendiant, car chacun fait travailler son imagination pour vendre un service quelconque et gagner dignement sa vie, même si c’est durement.

Pucallpa est une ville où la pauvreté est palpable, mais dont la misère semble à peu près absente. Elle fait preuve d’un dynamisme épatant et ne connaît qu’une très faible criminalité. Ça donne à réfléchir sur les théories sociales et économiques.

Le port de Pucallpa

Un restaurant de rue

Une boutique de rue

Une « salle » de jeux à côté d’animations foraines qui ignorent
absolument le sens de l’expression « normes de sécurité ».

En bas à droite, des bidons plastiques proposés à la vente.

Dans l’après-midi, nous reprenons l’avion pour Lima où nous nous faisons servir un verre dans un bar emblématique de Barrenco :

... avant de dîner dans un restaurant à la décoration très sympa :

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire