mercredi 13 janvier 2016

Vendredi 8 janvier 2016 — La vallée sacrée

Nous arrivons à Calca (3000 m d’altitude, environ) après une brève traversée de Cusco (3500 m environ). L’altitude m’avait été fortement déconseillée par mon cardiologue et je suis là contre son avis. J’avoue que je serre les fesses. Le manque d’oxygène peut provoquer des tachycardies, ce qui augmente le risque de fibrillation auquel je suis déjà sujet. J’ai doublé mes doses de bêtabloquant et de régulateur de l’oreillette.

Dès que l’avion amorce sa descente vers Cusco, j’ai le souffle très court : la cabine a été progressivement dépressurisée pour s’adapter à la faible pression qui règne sur Cusco. À la descente de l’avion, Juanin à la gentillesse de se charger de mes valises. Je marche à tous petits pas et respire très profondément. Tout va bien.

Plutôt que d’emprunter les transports publics, ce qui nous obligerait à marcher à travers la ville, Juanin me propose de prendre un taxi privé. Certes ! Certes ! Je le finance avec plaisir.

La lumière est extraordinaire à cette altitude. À Cusco, je n’ai pas la tête à prendre des photos, mais voilà ce que ça donne à notre arrivée à Calca :


Pour autant, je ne prétendrais pas que Calca soit un village fabuleux. Ça a le goût, la couleur et l’odeur d’un trou perdu. Mmmmmh, en vérité, il se pourrait bien que ça soit un trou perdu.


Le centre-ville et son fourmillement frénétique d’activités

Des rues interminables qui échappent aux problèmes des bouchons.

Une élégante

Une boutique de mode super chicos

L’entrée d’un restaurant

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