jeudi 7 janvier 2016

Samedi 2 janvier 2016 – La Patcha Mama



La journée ressemble beaucoup à celle de la veille : je dors, je dors et je dors. Encore une fois, la cérémonie a été annulée. Juanin regimbe un peu. Il explique au maestro que nous sommes venus de très loin et que nous ne restons que cinq jours. Le maestro lui répond que la cérémonie du 31 a été si forte que tout le monde a besoin d’intégrer ce qui s’est passé et qu’il faut du temps pour cela. Ça me va très bien. J’écris ce récit dans la matinée et je le complète dans l’après-midi. Je m’isole dans la douche-lavoir, je me déshabille et je lave mon linge tout nu et tout mouillé (je n'ai pas pensé à faire un selfie), dans l'espoir de me rafraîchir. Puis je rejoins la plus grande partie des participants qui sont réunis sous la case commune. L’un des assistants du maestro raconte une légende à propos de la Patcha Mama, la Terre-Mère. Il parle en espagnol et je ne comprends pas le quart de ce qu’il dit (je n’ai pas envie de faire des efforts), mais je me régale des mimes imaginatifs qui accompagnent son récit. C’était une journée très douce. Nous retournons dans notre chambre à 21 h, lorsque le groupe électrogène s’éteint. Nous regardons longuement les étoiles avant de nous coucher. Isabella connaît de nombreuses constellations. J’apprends à reconnaître celle du taureau et à la positionner par rapport à Orion.

D'un "Z" qui veut dire taureau...

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