jeudi 14 janvier 2016

Mercredi 13 janvier – Le "grand marché" de Calca

Hier après-midi, un rayon de soleil est venu regarder mes affaires étalées sur le lit.

Quand il est reparti, j'ai vérifié et j'ai vu qu'il ne m'avait rien volé. Ouf !

Ce matin, après un démarrage très lent et un bon brin de causette avec Juanin, j'ai mis mon sac sur le dos et je suis parti à la recherche d'un nouveau café. J'ai vu qu'il y avait beaucoup d'animation au bout d'une rue et je m'y suis dirigé par curiosité. J'ai ainsi découvert le "grand marché" de Calca :
J'y suis entré. Je cherchais des fèves de cacao pour une amie. Il n'y en avait pas, mais il y avait de la pâte de cacao pur à ce stand, sur l'étagère du haut, à droite :
J'en ai pris une tablette.
Il y avait aussi un beau stand de fromage :

Des bouchers :
et des vendeurs de céréales et de fèves :
Mais je ne pouvais pas tout emporter.
L'un des stand m'a amusé, parce qu'ils y vendaient vraiment de tout, y compris des outils usagés :
Puis je suis sorti et j'ai longuement marché dans le village.
Je suis tombé sur un marchand de chaussures dont j'ai bien aimé le présentoir :
Et sur un endroit où il vendait de l'herbe à lapin en gros :

Je me suis arrêté à un croisement et je me suis appuyé contre le mur. C'était un endroit où je ne gênais pas le passage, ce qui est difficile à trouver, parce que les trottoirs sont très étroits. Je me suis arrêté là car il y avait en face de moi un drôle de bonhomme en costume qui semblait ne rien attendre. J'ai vu tout de suite qu'il m'observait, mais j'ai fait semblant de ne pas m'en apercevoir. Et moi aussi, je l'observais, l'air de rien. Je faisais mine de regarder l'animation qu'il y avait au croisement. Je faisais celui qui n'attend rien et qui n'a rien à faire. Je l'observais du coin de l'œil et je crois qu'il s'en est aperçu, mais qu'il a fait celui qui ne voyait rien. C'était un drôle de jeu auquel on jouait tous les deux. Ça m'amusait beaucoup. J'ai sorti mon appareil photo et j'ai fait comme si je voulais photographier le croisement. Mais je me suis débrouillé pour qu'il soit dans le champ, sur la gauche :
Je crois qu'il a bien vu ce que je faisais, mais il était prisonnier du jeu de celui qui ne voit rien, alors il n'a rien pu faire et moi j'ai volé sa photo.
J'ai continué à me promener dans le village. Je suis allé jusqu'au bout. Ce village a plusieurs particularités rigolotes et parmi celles-ci, il y a le fait qu'il s'arrête d'un seul coup. Tout les maisons sont à touche-touche sur deux ou trois étages jusqu'à la dernière rue ou paf ! ça s'arrête et il n'y a plus que des champs. J'étais dans le quarter des menuisiers, des mécaniciens et des vendeurs d'outils :

et dans la dernière rue, j'ai encore volé une photo de l'intérieur d'une maison et de sa petite cour dans laquelle il y avait un homme occupé à quelque chose de mystérieux :

Toutes les scènes de vie que j'ai pu voir pendant ma promenade m'ont donné beaucoup de tendresse pour ce trou perdu qui est désormais un peu moins perdu à mes yeux. Les gens d'ici sont vraiment chaleureux et je n'ai jamais eu le sentiment d'être considéré comme un "gringo" malgré ma panoplie complète de touriste et ma présence un peu inopportune au milieu de leurs activités. Je regrette beaucoup de ne pas parler espagnol. Je vais m'y mettre sérieusement un de ces jours.

1 commentaire:

  1. L'outil indispensable : le dictionnaire français-espagnol ! En as-tu un ?
    Bises
    Mam

    RépondreSupprimer