Le beau soleil d’hier a fait place à la pluie et à un méchant froid (autour de 10 °, sans doute). On a courageusement arpenté le village et découvert des choses fascinantes dont une nouvelle vision du centre-ville :
Ce qui tue le commerce, ce sont les charges fixes. Ces deux-là ont trouvé le moyen de les réduire.
La vieille dame en rouge économise aussi sur ses frais de dentiste.
Le soir venu, Juanin s’est fait servir un emoliente à la carriole qui les propose sur l’une des deux places centrales. L’emoliente, c’est une curieuse mixture à base d’herbes qui est censée être thérapeutique. On peut spécifier ce que l’on veut soigner et la dame compose le mélange correspondant. Ça se boit tiède et ça a la consistance de la morve. Le goût n’est pas désagréable.
En rentrant chez nous, nous sommes passés devant l’une des dames qui vendent de l’herbe sur le trottoir. Son problème, c’est que ça n’est pas du cannabis, mais de l’herbe pour les lapins et pour les cochons d’Inde. Chaque soir, elle reste plusieurs heures dans cette position, assise sur la pierre glacée de la rue, et j’ai bien l’impression qu’elle ne vend pas toujours sa récolte, car on la trouve encore là à 10 h du soir, avec la même quantité qu’en début de soirée. Elles sont trois ou quatre dans le village à pratiquer ce business terrifiant.
Mon téléphone Samsung s’en sort plutôt bien avec les photos de nuit.
Pour toute source lumineuse, il n'y a qu'un réverbère.
Pour toute source lumineuse, il n'y a qu'un réverbère.
Jolies photos !
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